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Quelle était votre vie avant de reprendre des études ?

Véritable curieuse et intéressée par beaucoup de choses, j’ai exploré un certain nombre d’univers avant de rencontrer celui de la MTC : sciences des religions, biologie, accompagnement des dépendances, stylisme-couture, pédagogie et création de programmes de formation, création de bijoux. Et j’en oublie sûrement ! Avant la MTC j’étais une vraie touche-à-tout.

Qu’est-ce qui vous a poussé vers la médecine traditionnelle chinoise (MTC) ?

L’envie de contact. Ce qu’il me manquait et ce à quoi j’aspirais, c’étaient de créer des liens, uniques et forts, dans un cadre professionnel indépendant. Ce que je souhaitais, c’était d’offrir un lieu sécuritaire, dans lequel je serais en mesure de consacrer du temps et de l’attention à chacun-e de mes patient-es. A ce stade de ma vie, devenir thérapeute était devenu une évidence.
Fascinée par le fonctionnement de l’acupuncture et ses résultats, la MTC n’a pas tardé à s’imposer à moi comme la direction à donner à mes velléités thérapeutiques.

Quel a été votre parcours de formation en MTC ?

J’ai fait ma formation à Genève, à l’institut Liang Shen. Après ma première année dans ce programme, plus que jamais intriguée par la Chine et ses traditions, j’ai mis temporairement mon parcours académique entre parenthèse, le temps d’aller découvrir la Chine (une petite partie !) en passant un an dans un « petit village » du Sud, YangShuo. L’expérience a changé ma vie à plus d’un titre puisque non seulement mon désir de comprendre et de m’immerger dans cet univers, s’est renforcé, mais également parce que mon fils est né de cette expérience. A mon retour en Suisse, j’ai repris ma formation à Genève, que j’ai terminée en 2017.

Quelle a été votre formation pour la pratique clinique ?

Dès les dernières années de ma formation en MTC, je suis allée en stage pratique dans les cabinets de différents enseignants de l’école.
Mais je dois admettre que ce n’est que quand j’ai enfin pris mon courage à deux mains pour demander à Antoine s’il voulait bien m’accepter comme stagiaire dans son cabinet sur une base régulière et soutenue, que j’ai vraiment commencé à comprendre le travail de thérapeute en médecine chinoise. Cela fait maintenant 1,5 ans que je me rends deux fois par semaine à son cabinet de la rue de Bourg, et ce n’est pas de sitôt que j’ai l’intention de mettre un terme à cette aventure ! A ses côtés, je regarde, j’écoute, je pratique et, petit à petit, j’apprends à faire des liens, à comprendre ce qui m’avait échappé dans la théorie, à développer des réflexes et ainsi, à devenir une meilleure praticienne.
Ce que j’ai trouvé à la rue de Bourg – générosité, patience, partage et rires – est inestimable, et je profite de de ces quelques lignes pour en remercier Antoine.

Quelle est votre activité professionnelle actuelle ?

Aujourd’hui mon activité professionnelle principale est mon cabinet de MTC à Prilly.
J’ai la chance de pouvoir consacrer également quelques heures par semaine à mon premier domaine de formation, en travaillant pour une association vaudoise qui œuvre dans le domaine du dialogue interreligieux.

Quels sont vos points forts et avez-vous développé des spécialités ?

Depuis la fin de ma formation à Genève, je n’ai cessé de continuer à me former dans différents domaines de la MTC.
J’ai notamment apprivoisé l’acupuncture Tan, qui offre des solutions très efficaces dans le traitement des douleurs, mais pas que… Le champ d’action de cette technique acupuncturale est beaucoup plus vaste que je ne l’avais initialement cru, j’y recours donc très régulièrement.
Il y a aussi ma « chouchou », l’ito-thermie. C’est une technique japonaise de massage à la chaleur, ou plutôt de « danse à la chaleur » qui est époustouflante ! C’est toujours en complément de l’acupuncture que je l’utilise, afin non seulement de booster le travail des aiguilles mais aussi et surtout de faire émerger chez mes patient-es, et ceci de manière très concrète, la sérénité qui sommeille en chacun-e d’entre nous mais que les aléas de la vie nous amène souvent à perdre de vue. L’apaisement qu’il est possible d’atteindre en moins d’une demi-heure me laisse sans voix.
Quant à ma dernière « spécialité », elle appartient pour le moment encore plus à la catégorie des projets professionnels…

Avez-vous des projets professionnels ?

Il y a quelques années, j’ai découvert, un peu par hasard, l’existence du lifting par acupuncture esthétique. Ma curiosité toujours au rendez-vous, je me suis renseignée sur la chose, son fonctionnement et ses résultats, et j’ai été conquise. J’ai donc entrepris de me former et ai jeté mon dévolu sur une technique coréenne d’acupuncture esthétique, celle de Dre Song Jeong Hwa.
Depuis, mon objectif est de développer au maximum cette technique aux résultats épatants, tant en la faisant mieux (re)connaître auprès du public, qu’en continuant à explorer les ponts entre l’esthétique et la MTC, tels que l’utilisation du GuaSha, des ventouses et des plantes chinoises. Ces techniques, naturelles et d’une relative douceur (comparé à ce qui peut parfois être proposé dans le domaine de l’esthétique), n’en sont pas moins très efficaces et gagneraient à être plus connues.

Lausanne, 25 novembre 2022

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