En Europe, la ventouse – Baguan拔罐 – en verre semble appartenir à un autre temps. Ceux qui ont la chance d’avoir encore des grands-parents nés dans la première partie du 20e siècle se souviennent d’en avoir eu lors d’un rhume ou d’un refroidissement.
Dans les service d’acupuncture en Chine, la méthode de la ventouse est encore largement employée. Elle s’utilise principalement pour soulager les tensions musculaires chez les sportifs, pour chasser le froid dans les douleurs rhumatismales, sur le ventre en pédiatrie pour calmer les coliques, la diarrhée ou l’énurésie.
Dans les techniques spéciales on peut utiliser des modèles en bambou pour une pose sèche ou trempées préalablement dans une décoction de plantes pour associer l’effet médicinal à celui du vacuum. En dermatologie, elle s’utilise aussi en combinant la saignée et la ventouse en verre stérilisable, par exemple pour le traitement de l’acné ou pour éliminer les excès de chaleur interne.
Pour le patient, les éventuelles traces que peuvent laisser les ventouses vont persister à peine quelques jours avant de disparaître complètement. Pour le praticien en revanche, la nature, couleur et la densité des marques vont jouer un rôle important dans le diagnostic et le pronostic du patient.
Mes principaux professeurs d’acupuncture qui m’ont transmis leur savoir-faire sont :
- Pierre STERCKX – Suisse
- Bruce Bentley – Australie